Restauré au XVIIe siècle par Nicolas Fourault, l'architecte du château royal de Monceaux-en-Brie, le chœur a conservé deux chapiteaux du XIIIe siècle. Les deux premières travées de la nef et sans doute le portail et le clocher ont été entièrement démolis en 1898 et reconstruit grâce à la générosité de Melle Noailly, tante du comte de Mony Colchen, alors maire du village, qui a offert la somme de 30 000 francs, par l'architecte parisien E. Saint-Ange et le maître d'œuvre Paul Féret, entrepreneur local de maçonnerie.
La reconstruction de l'église est achevée en 1901. Le clocher reçoit alors l'ancienne cloche d'un diamètre de 94 centimètres et d'un poids de 500 kilos environ, qui porte en minuscules gothiques l'inscription : « Je fus faicte pour Auquoire 1581. » Le toit couvert de tuiles, comme ceux des habitations, a été refait entièrement en ardoises.
Ce prieuré a été fondé en 1135 par Marguerite de Marnoue, au bord de l'Ourcq. Sa chapelle dédiée à saint Nicolas était desservie par trois religieux.
Vers l'an 1165, Simon, vicomte de Meaux, et son épouse Ade, fondateurs du couvent de Raroi, engagent les religieux du prieuré à céder à ceux de Raroi leurs droits sur la forêt du même nom.
Ce petit couvent devient ensuite un prieuré simple, uni à la maison des oratoriens de Paris en 1626. Le 13 thermidor an IV (1797), le prieuré est vendu au citoyen Chéron pour la somme de 270 livres. L'ancienne chapelle a été transformée en bâtiment agricole.
Cette demeure Renaissance était un rendez-vous de chasse à l'époque d'Henri IV.
Le corps de logis a été construit par René Baillet, président du Parlement de Paris, seigneur de Sceaux et de Tresmes, qui avait acquis la seigneurie d'Ocquerre dans la première moitié du XVIe siècle. La maison est l'un des rares bâtiments civils bien conservés de cette époque. Sur l'une des cheminées est inscrit « 1546 Honor deo. » À l'intérieur de la partie nord, non remaniée dans les années 1930 à l'inverse de la partie sud, subsistent encore deux cheminées Renaissance.
Le premier château a été construit par Libéral Bruant pour la famille Le Hardy de la Trousse, l'une des plus importantes familles du pays et qui comptait de nombreux militaires. La Marquise de Sévigné leur a rendu de fréquentes visites. Ils ont notamment ajouté au château une chapelle décorée par Mignard.
Leur descendante, la comtesse d'Harville, a vendu le château pour se retirer à Lizy-sur-Ourcq au moment de la Révolution.
Le château laisse place au bâtiment actuel en 1865. De la construction du XVIIe siècle, seuls les communs et les douves sont conservés.